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EPO – érythropoïétine

by WikiStero.com

Tout le monde a entendu, depuis quelques décennies, parler de l’EPO. Que ce soit le milieu médical au moment de sa découverte et de sa vulgarisation ou d’une manière plus populaire au milieu des années 1990 avec son usage dans les milieux sportifs, notamment avec la mise au grand jour de l’affaire de l’équipe cycliste professionnelle « Festina » et de ses nombreux rebondissements. Le cyclisme étant le sport le plus contrôlé au monde.

 

Mais derrière ces trois lettres EPO… quelles sont d’une part leurs significations et d’autre part, l’EPO c’est quoi ?

Définition de l’EPO

L’érythropoïétine (EPO) est une hormone naturellement secrétée par les reins (80 à 90%) et par le foie (10 à 20%) mais également par l’utérus. Cette hormone stimule la fabrication de globules rouges qui se chargent du transport de l’oxygène dans le sang et donc vers les organes et les muscles.

En 1983 est produit de manière industrielle de l’EPO de synthèse, ce qui est une véritable avancée pour bon nombre de personnes souffrant d’une déficience de globules rouges. Cela permet davantage d’opportunités pour les insuffisants rénaux qui sont traités par hémodialyse, les anémies graves chez les nourrissons ou pour les personnes subissant les traitements lourds de chimiothérapie contre les cancers. Il apparaît en France en 1990 sous le nom d’Eprex et en 1991 sous le nom de Neorrecormon.

 

epo molecule

 

Il existe plusieurs types d’EPO en plus de l’EPO naturel. Chacun de ces types a une structure moléculaire différente et une durée de vie variable.

Le NESP nécessite une injection par semaine, le CERA lui, permettant une injection par mois, ainsi que d’autres molécules de synthèse qui sont actuellement en cours de développement.

En dehors de son utilisation médicale, les sportifs et leur entourage vont rapidement voir l’intérêt de ce produit qui augmente sensiblement l’oxygène dans le sang.

Les méthodes de ce type de dopage avaient déjà été utilisées dans les décennies précédentes, sous d’autres formes.

Il y a eu de manière naturelle les stages de préparation en altitude qui obligent le corps à compenser l’oxygéne manquant, du fait de l’altitude, puis de redescendre avec un excès de globules rouges produit naturellement par le corps quelques semaines avant la compétition. Ce moyen naturel est légal et encore utilisé ce jour puisque par exemple, le XV de l’équipe de France prépare actuellement ses championnats du monde de rugby en montagne.

Puis la dérive a commencé. Dans les années 50 / 60, les nageuses ou les gymnastes des pays de l’Est (Allemagne de l’Est, ex RDA, et URSS) « tombaient » volontairement, ou étaient « forcées », d’être enceintes. Le corps profitant alors de la production naturelle d’hormones, et la grossesse était interrompu 3 ou 6 mois plus tard.

Est arrivé, ensuite, le système des transfusions sanguines. La démarche était simple : prélever une certaine quantité de sang qu’il fallait stocker, poursuivre l’entraînement pendant lequel le corps était alors obligé de fabriquer lui-même les globules manquants, et quelques jours avant les compétitions se réinjecter le sang prélevé. Cette démarche était très lourde en termes de stockage. Un coureur à pied italien a d’ailleurs était exclu et suspendu, pris sur le fait dans les années 1980.

Puis vint le « pot belge ». Ce produit vient du milieu cycliste utilisé pour désigner un produit totalement interdit, qui était un mélange de produits dopants et pas seulement. Il contenait des amphétamines, des antalgiques, de l’héroïne, de la cocaïne etc… La plupart du temps ce produit était réalisé de manière totalement artisanale, avec tous les risques que l’on imagine facilement sur la santé des sportifs.

Ce dopage dit « du pauvre » présentait d’une part un risque physique mais, d’autre part, un risque psychologique important. En effet, contenant des produits stupéfiants, certains sportifs sont encore dépendants de ce dopant, plusieurs années après avoir interrompu leur carrière.

 

blood

 

Avec l’EPO, le dopage devint professionnel et à grande échelle !

En effet, un médecin Italien de l’époque, le Dr Conconi, vulgarise la pratique en Italie, et le monde du vélo va progressivement être envahi.

Car l’EPO est un produit formidable pour ceux qui veulent tricher. Il est plus difficilement décelable que tous les produits existants sur le marché par l’intermédiaire des tests d’urine habituels et le prix de sa recherche est couteux. Il faut non seulement des tests d’urine mais aussi plusieurs tests sanguins pour le déceler de manière certaine.

L’EPO a des effets très importants pour les athlètes qui pratiquent les sports dans la durée car ce produit augmente l’endurance et diminue la fatigue. On peut considérer que les performances sont améliorées de 10 %

La molécule d’érythropoïétine (son nom scientifique) augmente la production de globules rouges de 45%, leur taux normal, jusqu’à 65%. Les globules rouges sont celles qui vont oxygéner les muscles pour permettre la combustion et produire l’énergie musculaire, et également alimenter les autres organes du corps.

De très nombreux sportifs ont été contrôlés positifs à cette molécule, aussi nommée molécule de l’endurance.

Bien sûr il existe les cas très médiatisés de nombreux cyclistes, avec les récentes révélations de l’ancien septuple vainqueur du Tour de France et champion du monde Lance Armstrong, en mondovision, déclarant avoir pris de l’EPO, et encore un coureur français au début de cette année, mais également beaucoup de coureurs italiens comme Davide Rébélin aux Jeux Olympiques de 2008, ou le coureur allemand Stefan Schumacher sur le Tour de France 2008 ainsi qu’aux Jeux Olympiques 2008.

Lance Armstrong avait d’ailleurs commencé à prendre ce produit au tout début de sa jeune carrière lorsqu’il avait dû interrompre celle-ci, suite à un cancer des testicules, puis suivre une chimiothérapie très lourde.

Le cyclisme a toujours été très contrôlé, et très logiquement plus il y a de contrôles, plus il y a de tricheurs qui se font attraper.

L’UCI (l’Union Cycliste Internationale), l’instance dirigeante du cyclisme mondial, a une réelle volonté de lutter contre cela. Et au vu de la difficulté de pouvoir aisément déceler l’EPO chez les coureurs, elle a mis en place un passeport biologique pour chacun d’entre eux, mais aussi l’obligation pour tous les coureurs de déclarer leur lieu de résidence ou de villégiature à chacun de leur déplacement afin de pouvoir être contrôlé régulièrement, même en dehors de la saison et de manière inopinée. En cas d’absence à un contrôle, il peut y avoir suspension.

La même volonté d’agir n’est pas de même pour toutes les fédérations sportives. Alex Schwartz, vainqueur des 50 km marche des JO de Pékin, contrôlé positif, n’a pas été empêché de concourir par la IAAF (l’instance internationale de l’athlétisme).

La liste est longue, et il est aussi possible de nommer un marathonien éthiopien au marathon de New-York ou des coureurs de demi-fond français et tant d’autres…

 

 

Les effets secondaires de l’EPO

Attention toutefois, l’utilisation de l’EPO, surtout de l’EPO de synthèse, n’est pas sans risques, au contraire.

En effet, l’augmentation de ces globules rouges risque de créer une viscosité du sang (cela signifie que le sang est plus épais). Dans ce cas, la circulation sanguine ne serait plus suffisamment bonne et on peut alors rencontrer des risques comme des caillots de sang et donc éventuellement des phlébites ou des AVC, de la surtension artérielle et donc potentiellement des arrêts cardiaques.

Ceci serait peut-être l’explication d’une réelle augmentation de décès par arrêt cardiaque de jeunes sportifs de haut niveau, constatée ces dernières années, et plus particulièrement dans le football et le cyclisme.

Ce produit est donc à utiliser exclusivement dans des cas de déficiences ou d’activités physiques intenses, régulières et prolongées, et surtout sous contrôle médical permanent et sérieux.

 

Conclusion

L’EPO de synthèse continue d’être développée et des recherches sont toujours menées sur ce produit. Certaines nouvelles variantes sont même attendues prochainement sur le marché. Mais il est déjà question d’autres molécules et d’autres produits qui pourraient à très court terme remplacer l’EPO dans ses différents usages.

2 commentaires

RODRIGUEZ novembre 22, 2016 - 1:30 am

HOLA! QUISIERA SABER EL PRECIO DE LA EPO. Y SI HACEN ENVIOS A LA ARGENTINA Y Q SALE ENVIO.SALUDOS!

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WikiStero novembre 23, 2016 - 4:55 pm

Hola!
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