Cet anti œstrogène se prend par voie orale et s’associe merveilleusement bien au Proviron lors d’une médication de soutien durant votre cure de stéroïdes du fait de la complémentarité de ces deux produits.
A la différence du Proviron qui est un anti aromatique, le Nolvadex agit comme antagoniste aux œstrogènes en empêchant ces derniers de se fixer aux récepteurs œstrogènes (SERM).
Le Nolvadex est le plus souvent utilisé lors de la PCT (Post Cycle Therapy ou relance) en combinaison avec le Clomid par exemple en relançant la production de Testostérone dans les testicules.
Nolvadex : Histoire
Fin des années 1950, les compagnies pharmaceutiques sont activement à la recherche d’une nouvelle classe de composés anti-oestrogènes dans l’espoir de développer une pilule du lendemain contraceptive.
Arthur L Walpole était un endocrinologue dirigeant une équipe de recherche de l’ICI Pharmaceuticals.
C’est là, en 1966, que Dora Richardson, membre de cette équipe de chercheurs a synthétisé pour la première fois le Tamoxifène, connu alors comme ICI-46, 474.
Walpole et ses collègues ont déposé un brevet britannique couvrant ce composé en 1962, mais la protection des brevets sur ce composé a été refusée à plusieurs reprises aux États-Unis.
Le Tamoxifène a finalement reçu une autorisation de commercialisation en tant que traitement pour la fertilité, mais il ne s’est pas avéré utile pour la contraception humaine.
Nolvadex : Études cliniques
La première de ces études cliniques a eu lieu à l’hôpital Christie de Manchester en 1971, et a montré des résultats convaincants dans le traitement du cancer du sein avancé.
La poursuite du développement de Tamoxifène sera renforcée par une deuxième étude clinique menée par le professeur Harold WC Ward à l’hôpital Queen Elizabeth de Birmingham.
L’étude de Ward apporte des résultats probants pour le médicament sur une utilisation avec des doses plus élevées.
En 1973, suite à cette seconde étude et l’importance des résultats qui en sont ressortis, Walpole parvient à convaincre la société ICI Pharmaceuticals quant à l’importance que peut avoir le Tamoxifène sur le marché des traitements pour le cancer du sein à un stade avancé.
S’en suivra enfin l’approbation tant attendue du brevet aux Etats-Unis en 1977.
Mais le Tamoxifene était en compétition contre d’autres agents hormonaux dans un marché relativement petit et n’était pas, à ce stade, cliniquement ou financièrement remarquable par rapports à la concurrence.
C’est en 1980, et la publication de la première étude démontrant que le Tamoxifène donné en plus de la chimiothérapie, qu’il améliore considérablement la survie des patients atteints d’un cancer du sein précoce.
Les effets bénéfiques du Tamoxifène sur les récepteurs à œstrogènes ne sont pourtant pas encore connus.
C’est suite à son profil ” doux ” en effets secondaires que nombre d’essais cliniques seront poursuivis.
Il faudra attendre 1998 et un très sérieux rapport de l’université d’Oxford démontrant définitivement que le Tamoxifène a sauvé des vies, que ce soit lors de soins du cancer du sein de stade précoces ou avancés.
A ce jour, le Tamoxifene est utilisé pour le traitement de nombreux troubles.
Outre son utilisation dans le cadre d’une cure stéroïde, que nous allons largement voir en détail dans la suite, le Tamoxifène se voit utilisé pour contrer la puberté précoce (syndrome connu sous le nom de syndrome de McCune-Albright).
Le Nolvadex et les stéroïdes anabolisant
Lors d’une utilisation en cure de soutien lors d’un cycle stéroïde, le Tamoxifène est on ne peut plus efficace. Il empêche l’aromatisation du stéroïde et vous préviendra du plus contraignant des effets secondaires, la gynécomastie.
Au cours d’un cycle de stéroïde, Nolvadex est utilisé par les culturistes qui sont sensibles à l’accumulation d’œstrogènes.
L’accumulation d’œstrogènes peut entraîner de nombreux problèmes, au premier d’entre eux est l’apparition de gynécomastie (croissance des tissus mammaires chez les hommes) et de la graisse sous-cutanée et la rétention d’eau.[/vc_column_text]
Ces problèmes vont vous confronter à ce qu’on appelle un phénomène de féminisation.
En tête des symptômes, la gynécomastie.
Ce trouble entraîne l’apparition d’une poitrine féminine chez les utilisateurs masculins.
Et bien que ce problème puisse entraîner certaine raillerie de vos camarades, il est à prendre avec sérieux.
Les symptômes sont facilement identifiables :
Développement et tendresse des seins, grosseur sous le mamelon, seins douloureux et, pour les cas les plus graves, ulcération cutanée de la poitrine ou écoulement sanguin du mamelon.
Consultez votre médecin car les symptômes les plus graves peuvent être l’indicateur d’un probable cancer du sein.
Pour les cas les plus graves, une chirurgie reconstructrice peut être nécessaire.
Il est donc important d’être vigilant, surtout lorsque l’on sait que ceci peut être évité de manière simple et non contraignante en suivant une médication de soutien.
La gynécomastie résulte d’un dérèglement de vos hormones, un surplus d’œstrogène provoqué par l’aromatisation de vos stéroïdes.
Le degré de cette aromatisation dépend de plusieurs facteurs.
- Produits utilisés
- Dosages
- Protections
Tout d’abord certains stéroïdes anabolisants sont soumis à une aromatisation mineure tandis que d’autres ont des prédispositions a l’aromatisation.
Les stéroïdes dits ” légers ” comme le Winstrol n ‘auront pas la même tendance à l’aromatisation qu’un stéroïde dit ” fort ” comme le Dianabol.
De plus, il va de soi qu’un non-respect des dosages vous exposera d’autant plus à ce phénomène.
Plus encore, c’est d’entamer une cure de stéroïde sans songer à la cure de soutien.
Ce qui revient comparativement à jouer au funambule sans filet de sécurité.
Et c’est là que le Nolvadex entre en jeu.
Il travaille efficacement en bloquant les récepteurs à œstrogènes empêchant ainsi la liaison entre ces deux derniers.
Il est important de préciser la différence entre le Nolvadex et le Proviron.
Car ces deux produits, s’ils sont utilisés ensemble c’est du à leurs complémentarités.
La Nolvadex n’empêche pas l’aromatisation du stéroïde contrairement au Proviron mais va prendre la place des œstrogènes aux niveaux des récepteurs agissant de la sorte comme un bouclier des plus puissants.
On ajoutera également la faculté de ce produit à augmenter la production naturelle de Testostérone.
Son influence directe sur l’hypothalamus en favorisant la libération d’HGH (l’hormone de croissance humaine) par l’hypophyse ce qui stimule la production de Testostérone dans les testicules.
Cet avantage est des plus intéressants lorsque l’on sait que la prise de stéroïdes anabolisants réduit cette production naturelle de Testostérone.
J’aurais tendance à placer dans les effets positifs que le Nolvadex n’as pas ou n’a que très peu d’effets secondaires négatifs mais cela, nous allons le voir dans le chapitre suivant.
Effets négatifs du Nolvadex
Les effets négatifs liés à une utilisation de Nolvadex dans le cadre d’une cure de soutien lors d’un cycle de stéroïdes sont minimes.
Le respect de la posologie recommandée de 20 mg/jour n’entraînera généralement aucuns effets contraires.
Dans de très rares cas des nausées ou des bouffées de chaleurs ont pu être observées mais cela reste un très faible pourcentage.
Des tonnes de petites astuces pour lutter contre la nausée si vous y êtes confronté, existent.
Prenez une boisson sucrée, par exemple une boisson gazeuse plate gardée à la température de la pièce. Ce remède est réputé pour calmer les nausées.
Ou encore le gingembre qui est l’un des remèdes anti nauséeux les plus anciens et possiblement le plus efficace de tous. Préparez-en une infusion : pelez d’abord un morceau de rhizome, puis hachez ou râpez l’équivalent d’une cuillerée à thé comble. Faites infuser 10 minutes dans 1 tasse d’eau bouillante, en couvrant. Vous pouvez prendre l’infusion chaude ou légèrement refroidie. À défaut de gingembre frais, avalez quelques biscuits au gingembre ou croquez un morceau de gingembre confit.
La menthe poivrée suit de près le gingembre pour ce qui est de son efficacité à calmer la muqueuse de l’estomac. Vous pouvez utiliser des sachets du commerce ou la plante en vrac pour préparer une infusion. Prenez-en une tasse chaude chaque fois que vous avez des nausées.
Préparez un sirop avec une demi-tasse de sucre raffiné et un quart de tasse d’eau. Faites les chauffer dans une casserole à feu moyen et remuez jusqu’à complète dissolution du sucre. Laissez refroidir à la température de la pièce et prenez une ou deux cuillerées à thé au besoin.
Petite précision toute fois pour les femmes utilisatrices, une perturbation du cycle menstruel peut survenir.
Les femmes utilisant un moyen de contraception doivent également faire attention.
Un effet secondaire (désiré ou non) peut apparaître 9 mois après.
En effet, le Nolvadex étant un anti œstrogène, il est logique que si vous utilisez la pilule contraceptive, l’œstrogène contenu dans la pilule sera combattu par le Nolvadex, ce qui pourrait, en cas de rapport sexuel non protégé entraîner une grossesse.
Le dosage recommandé est de 20 mg par jour mais certains utilisateurs ayant des prédispositions a la gynécomastie ou des utilisateurs qui font de très grosse cure de stéroïdes peuvent revoir le dosage a 30 mg voir 40 mg par jour.
Lors d’une utilisation du Nolvadex dans le domaine médical qui est donc une toute autre utilisation et posologie qu’en cure de soutien à un cycle de stéroïdes, des effets secondaires ont pu être observés comme une diminution de la libido.
Le Nolvadex en milieu médical étant majoritairement utilisé pour lutter contre le cancer du sein avec des dosages importants, il est normal que ces effets secondaires concernent principalement les femmes.